Mercato: indésirable à Manchester United, Greenwood a été recalé par… Brest

Mason Greenwood aurait pu rebondir du côté de la Ligue 1. Prêté par Manchester United à Getafe dans les dernières heures du mercato, le jeune attaquant international anglais (21 ans, 1 sélection), poussé vers la sortie par les Red Devils après des accusations d’agressions sexuelles classées sans suite, a été proposé… au Stade Brestois.

>> Toutes les infos et rumeurs mercato EN DIRECT

Lorenzi n'a "pas envisagé une seconde" de recruter l’attaquant mancunien

La confidence est lâchée par Grégory Lorenzi, directeur sportif du club breton, dans les colonnes du Télégramme. Selon le dirigeant de Brest, qui a notamment réussi à faire revenir Martin Satriano en provenance de l’Inter Milan en prêt, Greenwood aurait pu poursuivre sa carrière dans le Finistère. "On m’a proposé Mason Greenwood", confie Lorenzi, qui n’a cependant "pas envisagé une seconde" de recruter l’attaquant mancunien.

Getafe, de son côté, n’a pas hésité à tenter le pari. À l’image du FC Lorient avec Benjamin Mendy, le club espagnol a souhaité relancer l’Anglais en dépit du bad buzz qu’une telle signature peut engendrer.

Invité : Eric Roy, entraineur de Brest, revient sur le début de saison satisfaisant du club breton – 05/09

13:55

"C'est une situation très délicate. Tout le monde sait ce qui s'est passé et les mesures appropriées ont été prises, a indiqué José Bordalás, le coach de Getafe, samedi soir après la défaite face au Real Madrid (2-1). Nous ne pouvons parler que de football. Il y a eu une personne acquittée. C’est un footballeur de très haut niveau et il arrive avec un énorme enthousiasme."

Grand espoir du football britannique, Greenwood avait été arrêté en janvier 2022 après la diffusion sur les réseaux sociaux de photos et vidéos montrant une femme le visage en sang, avec des contusions sur le corps. Arrêté en janvier 2022, libéré en février, puis réincarcéré pour ne pas avoir respecté son contrôle judiciaire, il avait de nouveau été remis en liberté en octobre dernier. Jusqu’à l’abandon des charges annoncé début février en raison du "retrait de témoins clés et de nouveaux éléments".